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Le président de l’UJAP a tenu parole. Il a confirmé, hier, sa démission à la tête du club quimpérois.

Démission confirmée

Devant le refus de la Ville de Quimper d’augmenter les subventions allouées à l’UJAP, Michel Quémard n’avait pas hésité, début juin, à mettre en jeu sa place à la présidence du club. « Je me refuse de continuer dans les conditions actuelles », avait-il déclaré (Ouest-France du 12 juin). « Et, sans changement ou manifestation de la volonté de la Ville, je présenterai ma démission au conseil de surveillance du club. » Michel Quémard n’a pas été entendu par la municipalité. Début juillet, cette dernière a confirmé une subvention de 415 000 € à l’UJAP, alors que le club réclamait une augmentation de l’ordre de 100 000 €.

Après avoir pris soin de préparer la saison à venir, puisque le recrutement quimpérois est d’ores et déjà bouclé, Michel Quémard a donc tenu parole. « Il m’a transmis, le 13 juillet, sa lettre de démission », valide Christian Guiavarc’h, président du conseil de surveillance de l’UJAP. « Démission qu’il m’a confirmée ce soir (hier) par téléphone. »

Qui pour le remplacer ?

Se pose désormais la question du remplacement de Michel Quémard. Les responsables du club savent qu’il leur sera très difficile de lui trouver un successeur. Dans l’immédiat en tout cas. « La démission de Michel s’impose à nous. On ne peut pas le blâmer. Mais on sait que c’est quelqu’un qui connaît très bien le basket, qui a une très grande connaissance technique et juridique. Présider un club est beaucoup plus compliqué qu’il n’y parait. C’est une fonction lourde en responsabilités, exigeante en compétence et en disponibilité. »

La solution pourrait-elle se trouver en interne ? Non, a priori. « Cette démission qu’il avait mise en jeu était issue d’une réflexion collective. Aujourd’hui, je ne vois vraiment pas qui, au sein du club, accepterait de prendre la place de Michel. » À ce jour, le conseil de surveillance n’a reçu aucune candidature à la fonction de président du directoire. Il étudie la possibilité de donner des mandats spécifiques à certains membres du directoire, pour signer les conventions et actes financiers, ou encore pour représenter le club auprès des tiers. Une réponse qui ne serait que temporaire.

La question financière

Avec 1 215 000 €, l’UJAP dispose aujourd’hui du 15e budget de Pro B sur 18 équipes engagées. « La question de la démission de Michel Quémard n’est pas que financière », modère Christian Guiavarc’h. « Tout s’est focalisé sur les subventions mais ce n’est pas le seul problème. Il faut aussi qu’on trouve un nouveau mode de fonctionnement. » C’était toutefois l’argument que le président avait le plus développé lorsqu’il s’était exprimé dans nos colonnes : « Ou on fait évoluer le budget vers 1,5 million d’euros, pour bâtir une équipe compétitive et se doter de structures administratives non bénévoles, ou on renonce au haut niveau » (Ouest-France du 12 juin).

Chacun sait que le club quimpérois ne pourra se maintenir indéfiniment en Pro B sans davantage de ressources. « C’est vrai que cela fait trois ans qu’on plafonne au niveau du budget. Il faut qu’on se professionnalise mais nous n’en avons pas les moyens », déplore Christian Guiavarc’h. « Nous devons faire évoluer notre budget dès 2010-2011. Le partenariat privé est déjà en progression par rapport à l’année dernière. »

Source : Ouest-France.fr

3 commentaires

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